Voyez mon interview de 2 heures sur NUREA TV à propos de la révélation cérébrale
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  • Photo du rédacteurPhilippe Loron

Voyez mon interview de 2 heures sur NUREA TV à propos de la révélation cérébrale

Dernière mise à jour : 14 janv. 2022

Cliquez sur la flèche de lecture ▶ pour visionner le replay de l'interview de Philippe Loron au sujet du livre la révélation cérébrale 👇

"Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles" est le titre annonce de NUREA TV. Et, avec mon livre, "une étoile dans la tête", ajoutais-je en m'adressant à Guillaume qui m'interviewait hier soir !


Au cours de la première heure :


Au début, je me présente et précise mon parcours dans la neurologie et la psychologie (entre 1 min 30 et la 10e minute). Puis vient le livre la révélation cérébrale et son fondement (entre la 10e et la 16e minute).

J'aborde ensuite la fonction cérébrale de la créativité, à côté de celle du langage (de la 16e à la 19e minute). La plasticité cérébrale (souplesse d'adaptation de réseaux des neurones) et la régénération des neurones (production, à partir de cellules souches dans le cerveau, de nouveaux neurones notamment pour la mémoire) permettent de nouveaux apprentissages jusqu'à faire augmenter notre quotient émotionnel (avec le rôle bénéfique des émotions dans notre intelligence) distinct du quotient intellectuel (QI).

Le cerveau est expliqué plus en détail dans ses fonctions élémentaires (motrices et sensorielles) et surtout intellectuelles (entre la 20e et la 26e minute) : les deux hémisphères cérébraux, les centres du langage et leur latéralisation gauche variable, les fonctions de l'hémisphère droit. Au-delà d'une dichotomie stricte droite/gauche, le cerveau gère ces fonctions intellectuelles selon des réseaux étendus avec des connexions nerveuses complexes et, semble-t-il, équilibrées.

Guillaume m'interpelle alors sur la conscience (de la 27e à la 32e minute). Entre le cerveau et la conscience, entre les matérialistes et ceux qui ne le sont pas entièrement, que pouvons-nous comprendre ? Je rappelle le cas de Jill Bolte Taylor, neuroanatomiste, que je rapporte dans mon livre. Elle a décrit un épisode de conscience élargie au cours d'un accident vasculaire cérébral qui a "libéré" son hémisphère droit (il n'était plus autant contrôlé par le gauche). Les neurosciences apporteront sans doute des réponses précises à l'avenir.

J'insiste sur l'unification cérébrale et la cohérence psychologique (de la 32e à la 40e minute). Historiquement et culturellement, nous avons surtout été influencés par le rationalisme. Il est urgent de retrouver la connaissance de soi pour pallier ce déséquilibre dont le "parent pauvre" est la créativité. Donc développer cette capacité cérébrale essentielle comme un principe éducatif fondamental au-delà de la seule gestion du stress.

Ceci ramène au fameux QI auquel il faut, pour évaluer plus complètement notre intelligence, ajouter le QE (= quotient émotionnel) (de la 41e à la 43e minute).

De la 44e minute à 1 heure et 2 minutes, Guillaume me fait évoquer, en présentant leur photo, trois grands penseurs de la psyché et de l'inconscient :

  • Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse ;

  • Carl G. Jung, le découvreur des archétypes intrapsychiques aboutissant à la notion d'inconscient collectif, en plus d'un inconscient personnel, et le promoteur du processus d'unification intérieure (qu'il qualifie d'"individuation") telle une auto-pédagogie ;

  • et enfin Milton H. Erickson, le fondateur de la "nouvelle hypnose" (communément appelée hypnose ericksonienne) amenant par sa grande créativité une dynamique de changements bénéfiques rapides chez ses patients, notamment en ayant recours aux anecdotes et aux métaphores. Les métaphores sont des évocations imagées et stimulent sur le plan du langage les deux hémisphères cérébraux en synergie. À ce propos, les symboles, qui sont plus simples, sont des modes d'expression qui élargissent la communication interpersonnelle et favorisent le consensus.

Ceci amène, au cours de la deuxième heure, à présenter ma méthode plus en détail :


J'évoque tout d'abord l'imagerie motrice que les neurosciences mettent en évidence et sur laquelle elle se fonde : basiquement, imaginer un mouvement en augmente la performance (de la 5e à la 8e minute). D'où l'intérêt de concevoir des objectifs concrets.


En quoi la méthode génère-t-elle un mieux-être ? (de la 9e à la 15e minute). Au-delà de nos besoins habituels et de leurs satisfactions (schéma de Maslow), l'accomplissement voire l'épanouissement de notre être qui est en devenir toute la vie passe par le développement de notre créativité. Celle-ci est une faculté importante de notre intelligence qui implique autant l'adaptation à notre contexte que l'inventivité vers un meilleur avenir, tout en favorisant l'intuition. Elle suscite une meilleure communication, à la fois verbale (lexicale) et non verbale (émotionnelle), donc une plus grande cohérence dans le partage avec autrui, voire l'expression de nouveaux talents en nous-mêmes, au besoin avec l'aide de la technologie de logiciels performants dans telle ou telle discipline. Elle aide à discerner et accroît l'autonomie, dans le respect les uns des autres.


Guillaume lit alors deux passages de mon livre (de la 15e à la 19e minute) :

  • sur l'appauvrissement de la créativité dans nos sociétés du fait du règne des images imposées avec des conséquences néfastes ;

  • sur les bienfaits de la lecture qui au contraire stimule l'imaginaire (citant une étude d'un neurologue au CNRS parlant d'une activation cérébrale à 80% contre 20% en regardant juste un film).

La technique des exercices mentaux (accessibles par le site) est ensuite abordée (de la 20e à la 30e minute) : c'est le "parcours antistress", la créativité aidant à mieux gérer l'excès de stress qui a souvent des conséquences fâcheuses. Avec deux principes fondamentaux :

  • savoir vivre l'instant présent, en particulier en apprenant à nous concentrer et à prendre conscience de notre propre régulation corporelle qui va vers le mieux-être (Guillaume citant une de mes applications personnelles décrites dans le livre)

  • être plus réceptif à la créativité avec le travail sur objectif, et surtout appliquer le principe de va-et-vient entre le langage et le ressenti de chaque exercice.

Guillaume rapproche ces exercices mentaux de la sophrologie et de la méditation consciente. Il faut cependant ajouter la formulation après toute expérience ou exercice pour respecter le principe du va-et-vient (de la 30e à la 32e minute).

On en voit l'illustration par un schéma tiré de mon livre : l'étoile "dans la tête" (!) que Guillaume m'invite à commenter (de la 32e à la 37e minute).

L'entraînement mental au va-et-vient favorise des prises de conscience utiles et bénéfiques jusqu'à développer la créativité spontanée de manière plus systématique.

J'évoque des particularités puis la notion de maître intérieur (38e minute) et explique le corps calleux (fibres nerveuses de jonction entre les deux hémisphères cérébraux) (39e minute), ainsi qu'un souhaitable équilibre psychique, entre la raison et l'intuition, qui porte à l'unité intérieure (40-41e minute).


Vient le concept de "cœur cérébral" qui fait le huitième chapitre de mon livre (de la 41e à la 50e minute).

Tout d'abord la relation cœur-cerveau. Ensuite le symbole que représente le cœur, qui est celui de l'être et de l'amour notamment. Or, le symbole capté par notre cerveau tend à unifier, entre langage et image, entre pensée et émotion (celle-ci ayant des manifestations corporelles). Le carrefour anatomique de ces rencontres est le système limbique (son schéma tiré du livre arrive à la 45e minute), qui forme comme un cœur renversé (schéma à la 46e minute). "Corps et esprit sont imbriqués et en interaction permanente".

Développer la créativité peut amener à libérer des blocages émotionnels en particulier à travers des pardons. Ce qui est une base de la psychologie des profondeurs en vue du bonheur.


Puis vient le temps des questions (de la 51e minute à la fin) :

  • Utilise-t-on 10% de notre cerveau ? Rien n'est démontré. La créativité est à mon sens d'ordre qualitatif et non pas quantitatif (51-52 min).

  • Que signifie le cerveau reptilien ? Ceci désigne, à mon sens abusivement, depuis qu'un chirurgien américain a proposé cette "métaphore" il y a près de 50 ans dans la culture ambiante évolutionniste, des structures profondes du cerveau aux mécanismes inconscients (loin du cortex cérébral) toutefois en relation avec le système limbique (ou en faisant partie) (52-55 min).

  • Comment gérer les maux physiques malgré la conscience de ce qui les a causés à travers l'environnement ? (question reformulée et peu précise) S'aider de sa propre régulation dans l'instant présent et, en créativité, discerner quelle est la meilleure aide extérieure pour soi. Repérer les causes ne suffit pas toujours pour libérer de conflits intrapsychiques. Un accompagnement d'un médecin ou d'un thérapeute peut être utile.

  • le champ électromagnétique du cerveau peut-il interagir avec d'autres champs environnants ? Parfois sans doute, mais sans évidence, selon leur intensité.

  • les ondes wifi provoquent-elles le cancer du cerveau ? Je ne suis pas spécialiste de ces questions. Les ondes invisibles sont parfois perturbantes sans soulever un problème de santé publique. Je rappelle l'impact nocif des multiples images qui sont imposées à travers les médias audiovisuels et qui contrarient notre créativité,. Or, celle-ci reste un recours fondamental de notre vie. De plus, à mon sens, il faudrait s'occuper de la carence chronique en vitamine D (substance intervenant dans notre immunité et produite par l'ensoleillement de la peau) très répandue dans nos latitudes et qui expose à certaines maladies ou fragilités.


Cette vidéo est sur le site de NUREA TV à l'adresse suivante https://nurea.tv/revolution-cerebrale-une-nouvelle-dimension-soffre-a-nous-avec-philippe-loron/

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