Mes compositions finalisées sont effectuées sur ordinateur par un logiciel accessible qui offre à la fois la possibilité d’une partition et de son exécution selon un choix d’instruments aux timbres réalistes. Je l’ai utilisé pour la première fois durant le mois d’août 2016, après un premier jet à la guitare au printemps 2016, pour les compositions musicales orchestrées des chants tirés de la première des deux pièces de théâtre musical écrites par Sainte Thérèse de Lisieux sur Jeanne d’Arc (La Mission de Jeanne d'Arc, nouvellement intitulée L’appel de Jeanne). Le style de la variété en donne une approche moderne.
Musiques de l'auteur
MUSIQUES DES POÈMES DE LA PREMIÈRE PIÈCE ÉCRITE PAR SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX SUR JEANNE D’ARC
Les chants enregistrés le 24 juin 2017 sont proposés en streaming ou en téléchargement sur des plateformes musicales, par exemple sur deezer https://urlz.fr/esOf ou encore sur qobuz https://urlz.fr/esOa.
Vous pourrez en avoir un avant-goût avec des extraits illustrés sur la vidéo de 11 minutes que j’ai réalisée et mise en ligne sur YouTube le 1er novembre 2019 :
Seulement pour l’épilogue que j’ai chanté avec ma guitare folk en live, je n’ai pas écrit de partition. C’est le dernier poème de la pièce, « chanté » par l’Archange Saint Michel. Sainte Thérèse (en 1894) parle déjà de Jeanne d’Arc comme une sainte alors qu’elle n’est déclarée que "bienheureuse" selon la tradition catholique par le pape de son époque Léon XIII – elle sera canonisée bien après, en 1920. Selon Thérèse, la France éplorée appelle Jeanne une seconde fois à son secours. Ce que feront bien des soldats de la grande guerre…
Voyez plus bas à chansons.
Quant aux musiques sans les chants (playbacks), elles sont à disposition sur une vidéo Youtube :
Si vous êtes intéressé(e) par les partitions avec le chant et les paroles de Sainte Thérèse, contactez-moi et je vous les enverrai gracieusement sous forme de fichiers PDF. Vous aurez donc le loisir de monter à nouveau le spectacle de cette pièce L’appel de Jeanne, comme j’avais participé avec la Troupe Sainte Thérèse à une tournée (Paris, Lyon, 78, 86, 92) en 2015-2016.
PIANO SOLO
Voici les morceaux de 2018 à 2020 (par ordre alphabétique de mai à octobre 2020):
(image libre de droit par kailingpiano sur Pixabay)
Petite pièce dans une teinte nostalgique avec un son de piano électronique qui évoque le clavecin.
Petite pièce au même son proche du clavecin, tel un intermède.
L’ouverture des 7 sceaux dans les 7 premières mesures débouche sur un affrontement entre les forces du mal et les consolations divines tandis que les trompettes reflètent la victoire certaine, en écho au dernier livre de la Bible. Cette pièce se termine aussi par une prière, ici double et musicale, qui aspire à la paix et au renouveau et où pourraient convenir ces paroles « Maranatha (en araméen : viens, Seigneur), oui, viens Seigneur Jésus ! » (fin septembre-début octobre).
Volutes envoûtantes qui semblent s’entrelacer à souhait (fin mai-début juin).
À partir d’un thème qui fut composé à la guitare classique à l’âge de 14 ans et qui m’évoque l’univers d’une pagode, cette adaptation pianistique permit tout un développement festif que je n’osai espérer alors (juin-juillet).
C’est la fascination des premières lueurs du jour qui, à l’été 2020, m’inspira ce «chant» qui ouvre à l’aurore victorieuse. Comme une aube toujours nouvelle porteuse d’espérance (fin juillet-début août).
Petit morceau de fraîcheur qui a la particularité d’être en do majeur, uniquement sur les touches blanches (fin juin).
« Excitase, thème et résonances » : Entre excitation et extase, 17 variations ayant chacune 17 mesures, sur un thème de 17 mesures, et où fantaisie, romantisme et rigueur alternent dans une progression inexorable jusqu’au « bouquet final » quasi déchaîné des trois dernières résonances (fin août).
L’une de mes premières compositions développées pour le piano, en mai, entre romantisme et modernisme.
Un morceau plein d’entrain et de rebondissements qui frise l’inspiration espagnole par moments, et se présente pour moi plutôt comme une ambiance festive latino-américaine (mi-fin juillet).
En hommage à l’ordre chevaleresque et humanitaire de ce nom. Plus bref que l’hymne à Saint Lazare composé à l’orgue en mars, il se veut être à la fois un peu martial et sentimental pour entraîner vers de nobles causes (mi-juillet).
Le pendant de Jouvence (ci-dessous) dans son accomplissement festif sur un rythme à trois temps (septembre).
Tel le ressourcement perpétuel d’une fontaine jaillissante (mi-août).
Comme un cri du cœur aspirant par son lyrisme à l’Amour divin (4-9 août).
Son climat bucolique et reposant est certes un peu perturbé par un orage fugace (mi-octobre).
Petite pièce (septembre).
Sonatine en quatre mouvements (novembre 2020)
(photo de Rodrigo Ortega sur FreeImages)
allegretto/adagio/scherzo/rondo (presto)
Grand ménage (décembre 2020)
Je viens d'ajouter ce dernier morceau avant le lancement du site. Dans le contexte éprouvant de l'année 2020, je ressens le besoin d'un grand ménage de ces manèges et manigances d'abus de pouvoir et d'argent qui attisent la peur des autres. Ceci grâce à la droiture et la créativité libre de chacune et de chacun vers son unification intérieure pacificatrice, et dans l'espoir de la providence.
Et dernier morceau de l'année 2020, le premier depuis la mise en ligne du site :
nouvelle en novelette (fin décembre)
ORGUE D’ÉGLISE
Hymne de l’Alliance des Cœurs unis de Jésus et de Marie (septembre 2018)
J’ai eu l’idée de cette composition à partir du texte d’une prière qu’un prêtre de Plélo en Bretagne a rédigée il y a une quinzaine d'années pour une association ayant cette approche spéciale de la foi catholique, déjà soulignée par le pape Jean-Paul II le 15 septembre 1985 (lisez mon petit commentaire en bas de la page). Il est prévu dans cet hymne que les voix d’une soprano (ici le violon) et d’un ténor (ici le violoncelle), en alternance ou ensemble, soient accompagnées par l’orgue.
Il est à noter que, comme pour le texte de Sainte Thérèse, je cherche à ce que la musique « épouse » les paroles sans s’y substituer ou même déjà sans les supplanter. Elle apporte une dimension à la fois sentimentale et spirituelle qui aide grandement à mémoriser les phrases les unes après les autres, sans trop y réfléchir. Ainsi s’éloigne-t-elle de la chanson où les paroles se fondent dans un moule musical.
Il n’y a pas non plus de refrain car le texte se déroule en se renouvelant au fur et à mesure. La musique porte le texte comme une source qui s'écoule, en pleine évidence, car conçue pour lui et à travers lui.
Hymne à Saint Lazare (mars 2020) : sur YouTube avec son texte de présentation où il est question aussi de Sainte Marie-Madeleine et d'un secret pour la France.
CHANSONS STYLE VARIÉTÉ
Épilogue (2017) de la première des deux pièces de théâtre musical écrites par Sainte Thérèse de Lisieux sur Jeanne d'Arc, dans son intégralité avec une introduction à la guitare (extraits, à la fin de la vidéo).
Sur un poème que la jeune Carmélite de Lisieux attribue à l'Archange Saint Michel.
Ma Joie, Mon Repos (juin 2020)
D'après le psaume 22 (23) du roi David, "Ô Seigneur, mon berger, je ne manque de rien..."
Sur plateformes musicales :
QUATUOR À CORDES
Ébats d’amour (fin octobre-début novembre 2020)
Je ne peux prétendre à refléter le magnifique « rêve d’amour » pianistique du génial Franz Liszt auquel je ne saurais envisager de me comparer. J’ai osé une autre forme de composition musicale ce qui écarte toute allusion.
C’est en fait un troisième épisode que je propose ici.
Pour moi, il représente un partage corporel dans un intense désir où, entre eux deux en face à face ou côte à côte, il n’y a ni dominant ni dominé. Leur spontanéité gestuelle simultanée ou alternée traduit un langage émotionnel puissant qui exprime l’union des complémentaires psychiques des protagonistes. En effet, dans une innocence quasi candide, la jeunesse renouvelée en pleine verdure et verdeur, non pas par un affrontement entre raison et intuition, rationalité et sentiments mais par le jaillissement vital du couple animus/anima (selon C. G. Jung), les entraîne à un heureux partage dans un profond respect.
Primesaut (début à mi-novembre 2020) : petite pièce en rebonds, entre style classique et contemporain.
N'évoque-t-il pas aussi, contre la morosité, le primesaut de France publié en octobre 2020 ?
Voici ce à quoi la musique peut conduire
Si l’homme accepte sa part psychologique d’anima (douce et féminine, ou plutôt artistique, certes en moindre proportion que sa masculinité), si la femme assume sa teinte d’animus (ferme et linguistique, en moindre proportion que sa féminité), alors les deux peuvent jouir au-delà de tout ce que leur seul attrait physique peut produire. Et, heureuse constatation pour les personnes seules, célibataires, voire membres du clergé et de communautés monastiques ou même ermites, la révélation cérébrale qui résulte de cette rencontre intérieure pour chacune et chacun conduit à une joie permanente même si notre état physique est en souffrance ou en manque. Faudra-il enseigner l'œuvre littéraire de Jung plus largement ? Surtout avec l'éclairage des neurosciences ?
Selon le "cœur cérébral", il convient, en tant qu’être humain unique qui aspire à aimer et à être aimé, de faire éclore sa propre inspiration créative, artistique ou pas, dans ce qu’elle a d’originale et d’originelle, en toute liberté et don gratuit. Déjà, la jouissance de l’amour au niveau du couple est fondée sur le don réciproque. De même, au sein de notre psychisme, quel que soit notre état de vie, le don total de notre créativité envers autrui quel qu'il soit, même inconnu, est cette voie qui lui ressemble, voire qui la dépasse et la supplante.
Est-ce utopie ?
Non, mais révélation de notre nature profonde qui reflète notre réel devenir : être ce que nous devenons, et devenir ce que nous sommes. Il en résulte une véritable écologie humaine solidaire voire transcendante qui, par conséquent, aura à cœur de faire respecter l’écologie de notre univers. Tout est lié. La paix et la justice en sont les fruits. « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux », parole d’Évangile oblige...
Quant au symbolisme de l'Alliance des Cœurs ?
Les nations ont leurs drapeaux et leurs hymnes : la musique en reflète le symbole, qui unifie chaque peuple. Ces deux messages, l'un visuel l'autre musical, parlent au "cœur" plus qu'à l'intellect : on se met debout, on peut verser des larmes, on campe une fierté. Le symbole émeut et unifie. Autour de l'image et du rituel des cérémonies, chacun s'investit dans son devoir. Cela est réel tant sur le plan civil que militaire, sans ou avec uniformes.
Le cœur, au-delà de sa présence physique anatomique, est encore plus fort : c'est un symbole vital qui concerne tout être humain. Parlant du Sacré Cœur (c'est-à-dire le Cœur de Jésus), la religion catholique en fait son résumé et son emblème depuis le XVIIe siècle. Une image vaut mieux que mille mots, dit-on. Le Cœur, centre de la personnalité et symbole d'Amour, représente bien ce qu'est Jésus-Christ pour les Chrétiens. L'évangéliste Jean le précise : Dieu est Amour. Jésus, vrai Dieu et vrai homme, a vécu humainement avec un cœur anatomique, un "cœur cérébral" et dans l'Amour divin. Que des illustrations d'artistes en fassent des images discutables, c'est sans doute gênant par rapport à ce que le symbole peut évoquer directement en chacun de nous. Il est essentiel que l'image mentale s'effectue à titre personnel.
L'amour de Jésus pour les hommes (c'est le message des Évangiles) commence envers sa propre mère humaine, Marie, qui éprouve, elle, un pur amour maternel. Leur Alliance d'amour va s'amplifiant jusqu'à s'offrir, à la croix, pour l'humanité entière. Marie y reçoit en héritage la maternité spirituelle de celle-ci, en la personne de Jean présent lui aussi au pied de la croix. Son Assomption en est la conséquence logique. Devenue plus explicite dès le XVIIe siècle en France et plus largement au XXe, l'Alliance de "cœur" entre Dieu et l'humanité, d'abord et de façon prééminente avec la créature humaine particulière qu'est Marie, reflète Dieu Amour qui, d'après la Bible, désire nous adopter comme ses enfants. D'où l'Alliance de ces deux Cœurs, déjà unis humainement en leurs âmes. Ce symbole n'est pas un nouveau dogme, mais l'image d'une réalité transcendante qui transparaît des Écritures et de la Tradition.
Aussi cette approche de la symbolique montre-t-elle une certaine cohérence historique et religieuse. Je me suis intéressé sur un plan plus scientifique à deux "apparitions" mariales contemporaines : Medjugorje et Damas (Soufanieh). J'ai rédigé en 1992 un ouvrage sur la deuxième où le message rejoint l'unité des Chrétiens (j'ai été interviewé sur Nuréa TV le 9 octobre 2020 : https://youtu.be/Lkf8fEwkPDY).
À ce propos, il est regrettable que, malgré les efforts de rapprochement, les Chrétiens restent divisés, eux qui devraient refléter l'amour et l'unité de Dieu, et être "un seul cœur, une seule âme" (cf. le livre des Actes des Apôtres). Jésus avait appelé à leur unité juste avant la Passion (évangile de Jean, ch. 17). Or, l'unification qui nous est particulière doit évoluer selon le processus pédagogique, et parfois thérapeutique, esquissé par Jung. Avant de changer les structures, il faut changer soi-même, car autrement les projections mentales que l'on fait sur les autres peuvent être des leurres ou des blocages. Que la diversité des traditions soit respectée, c'est une évidence. Le cœur "cérébral" en action créative tend à nous unifier au-delà des mots, comme je l'explique dans la révélation cérébrale. La rencontre constructive avec les autres en est facilitée.
La voie d'une éducation complémentaire par les symboles et la musique contribue à un bon équilibre de vie !